Informe Affaires - Édition Avril 2016 - page 12

12 • AVRIL 2016 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
ALMA – Le Centre d’excellence sur
les drones a comme entreprise, au
sein de son organisation Flyterra,
qui se spécialise entre autres dans
l’accompagnement aux acteurs éco-
nomiques forestiers par les drones,
ce qui donne des données précises
sur un secteur délimité.
Avec des bureaux près de Central Park
à New York, Flyterra est au Québec
grâce au CED à Alma depuis quelques
mois. L’entreprise travaille avec diffé-
rentes compagnies pour la recherche
et développement dans l’industrie des
pâtes et papiers, mais aussi en calcul
de volume grâce à un système que l’on
nomme le Lidar (laser qui donne des
élévations et des données au sol), un
nouveau système qui semble conquérir
l’univers des drones. Dans une section
de 100 kilomètres, par exemple, l’appa-
reil recueille des informations précises,
sans oublier qu’avec un autre système
nommé la photogrammétrie, une mo-
saïque du sol peut être construite de
nouveau en 3D avec les axes, les zones
inondées, etc. Le principal avantage du
Lidar, par rapport aux autres méthodes
proposées, c’est la facilité de prendre
des mesures comme la hauteur des
arbres ou encore le type de terrain dis-
ponible sous le couvert forestier.
« C’est une façon économique que
nous apportons au milieu de la forêt.
Nos services aéroportés à moindres
coûts peuvent opérer à différentes tem-
pératures par rapport à un avion, ce qui
donne une facilité dans les données et
dans les directives », a commenté Se-
bastien Long, responsable des ventes,
lors de l’entrevue à Informe Affaires.
Six personnes à Alma
La compagnie sœur de Flyterra est
Avyon qui domine le marché des ma-
nufacturiers des drones. C’est aussi
le distributeur nord-américain pour
les appareils de types « Microdrones
» et « Delair-Tech ». En tout c’est
une équipe de six personnes qui tra-
vaillent au CED à Alma. Pour ce qui
est de l’avenir, Sebastien Long a an-
noncé l’arrivée de nouveaux appareils
qui pourraient réaliser des analyses
et transporter des capteurs encore de
plus grandes précisions. « Actuelle-
ment, le drone est capable de recon-
naitre un paquet de cigarettes au sol.
À l’avenir, le domaine forestier devra
utiliser plus régulièrement les drones
pour éviter les risques d’accident aux
employés des compagnies forestiè-
res », a-t-il ajouté.
Que pense Flyterra du CED ?
À la question posée par Informe Affaires
durant l’entrevue, le directeur des ventes
n’a pas caché son enthousiasme face à
l’équipe de passionnés qui travaillent à
Alma. « La mise en place du CED est
une bonne idée, car elle permet d’avoir
de bonnes opportunités d’affaires. C’est
branché et dynamique. Nous pouvons
voler en zones restreintes pour opérer
nos appareils. J’aimerais que d’autres
membres se joignent au CED parce
qu’il est unique en soi. N’oubliez pas
que le secteur du drone est toujours en
plein essor », a conclu Sebastien Long.
Inf.: flyterra.com
Flyterra
Les drones au service du milieu forestier
309R02-16
Au décollage, une équipe de deux personnes surveillent et pilotent le drone dans les airs.
(Photo: Courtoisie Flyterra)
Voici un exemple concret avec la technologie du drone, soit le calcul de volume de billot de
bois.
(Photo: Courtoisie Flyterra)
par Jean-Luc Doumont
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