28 • AVRIL 2017 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
SAGUENAY – La deuxième mouture
du café L’Érudit s’installera dès mai
prochain au centre-ville de Chicouti-
mi, en ajoutant cette fois à sa carte un
volet de dégustation d’alcools d’im-
portation privée. L’investissement de
100 000$ a permis entre autres de re-
donner le coup d’oeil et l’atmosphère
propres au bâtiment datant des an-
nées 1900, qui l’abritera.
Établi depuis 2 ans sur la rue St-Do-
minique à même la bibliothèque de
Jonquière, le café L’Érudit, propriété
des actionnaires Michaël Boily, Frédé-
ric Labrecque et Rémi Villeneuve, aura
pignon sur rue au 27 Racine ouest.
Le commerce occupera l’ensemble du
rez-de-chaussée du bâtiment patrimo-
nial abritant jadis la maison d’accueil
de Saguenay. En plus de l’espace café,
six salons privés disponibles à la loca-
tion et une terrasse donnant sur l’artère
chicoutimienne font partie du projet.
Miser sur l’expérience
Aux dires du barista Michaël Boily, le
fil conducteur entre café, vins et spi-
ritueux, ce sont les arômes : « Notre
mission en est une de découvertes
et de dégustation. Que ce soient les
notes subtiles d’un espresso ou d’un
scotch, tout est question de prendre
le temps de vivre l’expérience. » Il
précise que le concept sera simi-
laire à celui de Jonquière, en boni-
fiant ce dernier d’un permis d’alcool.
L’exploration des saveurs des vins,
cognacs, gins et autres alcools per-
mettra, selon l’entrepreneur épicu-
rien, de visiter les quatre coins du
monde… tout comme le permet le
café. Une gamme de thés complète-
ra l’offre aux clients.
Les entrepreneurs croient que l’em-
placement, au cœur de la basse-
ville, est stratégique. « L’accès est
facile : nous sommes à un jet de
pierre du terminus et du pont piéton-
nier menant à la rive nord, dans un
secteur où d’importants employeurs,
notamment Vidéotron, sont pré-
sents. Notre stationnement offre 25
espaces; c’est exceptionnel en zone
urbaine. » lance avec optimisme Mi-
chaël Boily. Il mentionne que rien
n’a été laissé au hasard afin de
rendre justice au cachet de l’édifice
dans lequel logera le futur café : «
Nous avons été chercher du mobi-
lier unique, une vaisselle qui nous
est propre. Chaque alcool aura son
propre verre; on vise une approche
client tout à fait novatrice, et, surtout,
complète. »
Une philosophie régionale et durable
De l’aveu des actionnaires, la simplicité
est à la base de leur mission : ils pré-
fèrent encourager le moment vécu plu-
tôt que l’empressement à consommer.
S’inscrit dans cette mouvance l’achat
local. Les produits alimentaires régio-
naux seront définitivement sous les
projecteurs à l’Érudit, annonce Michaël
Boily : « Sans être un restaurant, nous
offrirons de petits amuse-gueules pour
accompagner les dégustations. Les
fromageries et charcuteries régionales
auront leur place. » Aussi, le dévelop-
pement durable est primordial pour
les propriétaires : « C’est à la base de
notre entreprise : moins de transport, de
plastique, d’agents de conservation. »
finalise celui qui siège à la corporation
centre-ville Jonquière.
Commerce de détail
L’Érudit version bonifiée exporté vers Chicoutimi
Michaël Boily, copropriétaire du café l’Éru-
dit, dans ses nouveaux locaux.
(Photo: Guillaume St-Pierre)
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