Informe Affaires - Édition Janvier 2014 - page 5

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
JANVIER 2014 • 
5
101F01-14
La gestion de l’amélioration continue
et l’innovation
Plusieurs écrits portent sur l’amélioration continue et l’inno-
vation. La plupart du temps, ces ouvrages se concentrent
sur les méthodes et les démarches d’implantation. Or, pour
arriver à implanter une culture où chaque employé se sent concerné par l’amélio-
ration des façons de faire, on doit retrouver un climat d’ouverture dans l’organisa-
tion. En effet, les employés doivent se sentir libres d’adopter de nouvelles façons
de travailler et de proposer des initiatives novatrices tout en respectant certaines
balises bien établies.
Que ce soit pour une prise d’inventaire, pour une étape de production ou pour
répondre à un client, l’employé doit être inspiré par son supérieur immédiat de
manière à toujours faire de son mieux. En fait, c’est le gestionnaire, le leader, qui
donne le ton en ce qui a trait à la culture d’amélioration continue et à l’innovation.
Ce dernier ne devrait jamais se satisfaire du statu quo, mais plutôt favoriser l’agi-
lité de son équipe et la mise en œuvre de pratiques exemplaires.
Paradoxalement, l’efficacité des processus peut nuire à l’innovation. En somme,
plus les processus sont standardisés et définis, moins la marge de manœuvre
pour tenter de nouvelles initiatives est grande. Il est évident que lorsque nous ten-
tons de nouvelles pratiques, nous perdons de l’efficacité puisque l’équipe se remet
en apprentissage. Or, il n’est plus possible aujourd’hui de se contenter de proces-
sus bien rodés puisque la concurrence nous surpassera par de nouvelles idées.
De nos jours, il faut être conscient qu’il y a des entreprises qui existent aujourd’hui,
mais qui n’existeront plus dans le futur et, à l’inverse, des entreprises dont nous
ne soupçonnons même pas l’existence verront le jour dans un avenir rapproché.
Il est essentiel de trouver un équilibre entre l’innovation et l’amélioration conti-
nue et l’efficacité organisationnelle. Dans l’entreprise, les processus clés doivent
d’abord être définis et suivis. Par la suite, certains indicateurs devraient être iden-
tifiés pour mesurer l’efficacité de ces processus ainsi que leur évolution. De cette
façon, il sera possible d’intégrer l’amélioration continue et l’innovation dans l’opti-
misation de ces processus clés. Pour ce faire, les employés doivent s’impliqués
dans la recherche de pistes d’action visant l’amélioration et l’efficacité des façons
de faire. Leur apport ne peut qu’être positif pour l’entreprise.
En conclusion, pour intégrer l’amélioration continue et l’innovation dans la culture
de gestion, il s’agit de combiner rigueur et flexibilité.
Économie traditionnelle
par Brigitte Bardot contre le soi-disant
massacre des phoques, la chute des prix
de la fourrure et le déclin des activités de
trappage ont modifié la donne.
Chaud et différent
« Dans notre cas, avance-t-elle, nous
vendons un peu moins de manteaux
qu’auparavant. En contrepartie, il se vend
passablement de pièces vestimentaires
accessoires; gants, tuques, bonnets,
bottes, foulards. » « De même, en plus
de la fourrure, il se fait chez nous de la
confection de produits en cuir d’agneau
ou et de veau. »
De même encore, elle signale que Four-
rures Robertson fait également le remo-
delage de vieux manteaux en fourrure.
« En somme, avec un manteau qui a de
l’âge et qu’on n’ose presque plus porter,
on fait ce qui doit être fait et ce vêtement
après quelques retouches, au grand plai-
sir de son propriétaire, connaît une se-
conde vie. »
Elle mentionne aussi que l’entreprise
effectue à l’occasion, des travaux de
sous-traitance pour le compte d’entre-
prises de plein-air telles que Kanuk, Chlo-
rophylle et Louis Garneau Sports ou bien
encore des chapeaux pour la GRC.
« Ces commandes comprennent pour
l’essentiel, divers accessoires en four-
rure comme par exemple, des cols, des
chapeaux, des gants, des mitaines, des
bottes ou des cache-oreilles etc. qui sont
intégrés, le cas échéant, à divers en-
sembles vestimentaires. »
Traite des fourrures
Madame Marcoux signale par ailleurs,
que la direction procède régulièrement
à l’achat de différents lots de fourrures
brutes. « Soit que nous nous rendons
nous-mêmes à différents lieux de vente,
soit que des trappeurs autochtones ou
non autochtones nous en apportent ici à
l’atelier. »
Elle indique que bien que ce soit une ac-
tivité qui ait diminué passablement, le
trappage a encore ses adeptes. Et le mar-
ché, lui, compte plus que jamais de gros
joueurs, notamment la Chine et la Russie.
« À nos yeux, aucun produit synthétique
ne vaut au plan du confort, de l’éclat et de
la beauté, une peau de fourrure naturelle
et authentique de martre, de vison, de re-
nard roux, de coyote, etc. Sans compter
que dans notre industrie, le produit de
base est une richesse renouvelable ! »
Écho du temps
Si les murs de cette boutique pouvaient
parler, ils vous diraient, confie-t-elle à
Informe Affaires, que des animatrices
comme par exemple, Sonia Benezra, le
chanteur Jean-Pierre Ferland, l’acteur
français Pierre Richard et le comédien
Rémi Girard ont trouvé ici, le manteau de
fourrure ou les accessoires dont ils rê-
vaient depuis longtemps.
« Nous avons été notamment en mesure
d’accommoder messieurs Girard et Ri-
chard lors du tournage du film franco-qué-
bécois Le Bonheur de Pierre, à Ste-Rose-
du-Nord. »
« Notre boutique est un lieu qui fascine à
bien des égards, tout autant les adultes
que les jeunes. Ici, nous sommes en me-
sure d’apporter des réponses aux nom-
breuses questions soulevées, car le sa-
voir-faire des Robertson en matière de
fourrure s’étend sur six générations. En
d’autres mots, les premiers ancêtres de
la famille, à l’instar de nombreux autres
autochtones, chassaient, piégeaient et se
vêtaient de peaux d’animaux auxquels ils
vouaient et pour cause, un immense res-
pect. »
TAILLE DE PEAUX DE CASTOR- La directrice générale Lucie Marcoux échange ici avec Martial
Fortin, un employé, sur la taille idéale d’une peau de castor à assembler.
(Photo: Yvon Bernier)
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