Informe Affaires - Édition Juin 2016 - page 10

10 • JUIN 2016 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
(Le texte relatif à la Maison Laflamme,
publié dans notre édition de mai, conte-
nait quelques « coquilles ». En fait, la
version originale, non corrigée, a été
utilisée par erreur au montage. Nous
sommes désolés des inconvénients que
cela aurait pu causer. Voici l’essentiel de
son contenu. - La rédaction)
SAGUENAY – L’année 2016 marque
les trente ans de l’acquisition du
commerce «Les Maîtres tailleurs
Laflamme», par Roch Delisle, ain-
si que les vingt ans de son démé-
nagement au 419, rue Racine-Est à
Chicoutimi. Cependant, le réputé pa-
tronyme, symbole de la mode mascu-
line régionale, aura bientôt cent ans,
alors que la fondation du premier
commerce remonte à 1918. À l’ori-
gine «Les Maîtres tailleurs Laflamme»
était situé « en bas » de la rue Racine
à Chicoutimi. Aujourd’hui, «La Mai-
son Laflamme» occupe quelque 8500
pieds carrés sur 2 niveaux.
Laflamme pour L
Roch Delisle est fier du chemin parcou-
ru depuis 1986. Il ne cache pas qu’une
des clés de son succès est de pouvoir
compter sur ses fils, David et William,
très impliqués dans l’aventure commer-
ciale. En 2015, pour ajouter au succès
de l’entreprise familiale, la styliste Mi-
chèle Vézina, procède au lancement
de son propre établissement dédié à la
mode pour dames: «Laflamme pour L»,
dans les locaux adjacents à la mercerie.
La femme d’affaires, conjointe de Roch
Delisle, cumule plus de 30 ans d’ex-
périence dans le domaine. Elle s’est
inspirée des plus belles boutiques, des
grandes capitales nord-américaines,
pour créer un espace unique, épuré et
des plus accueillants pour la clientèle
féminine.
Anniversaire
Laflamme, une institution
depuis bientôt 100 ans
412M05-16
La technologie des codes à barres n’est
pas nouvelle, car elle a été inventée en
1948, puis brevetée en 1952.
Au tout début, les codes étaient impri-
més en forme de cible pour permettre
leur lecture dans toutes les directions. Le
lecteur était composé d’une ampoule de
500 watts et l’équipement occupait l’es-
pace d’une pièce entière. Le principal problème résidait dans la cha-
leur dégagée par l’appareillage, qui était tellement forte, qu’il arrivait
souvent que le papier prenne feu.
En 1962, le système fut adapté pour identifier automatiquement les
wagons de chemin de fer lorsqu’ils passaient devant le lecteur. Même
si le système fonctionnait bien, le coût des ordinateurs était trop élevé
et ce n’était pas rentable.
Vers la fin des années 60, les lasers furent firent leur apparition et leur
lumière concentrée était parfaite pour l’application.
Au printemps 1969, deux premiers systèmes, probablement les pre-
miers véritables dispositifs de code à barres commerciaux au monde,
furent installés :
• dans une usine General Motors à Pontiac dans le Michigan, où il fut
utilisé pour surveiller la production et la distribution d’essieux
• dans une entreprise de distribution pour trier les expéditions direc-
tement vers le bon quai de chargement.
Au début des années 70, le domaine de l’alimentation introduisit les
codes à barres dans quelques magasins, le but étant alors d’accélérer
le passage aux caisses et éventuellement pouvoir réduire le nombre
de caissières. On s’aperçut plus tard que le système pourrait per-
mettre de faire également la gestion des stocks.
À cette époque, puisque l’utilisation n’était pas encore généralisée
dans les marchés d’alimentation, les étiquettes étaient alors impri-
mées directement en magasin. La technique n’était pas au point et
l’encre laissait souvent des traces rendant la lecture impossible. On
découvrit qu’en utilisant des barres au lieu des cercles, l’encre s’écou-
lait par le bas, sans affecter la lecture.
Pour que le système soit vraiment rentable et efficace, il a fallu que les
manufacturiers livrent leurs produits déjà étiquetés avec les fameux
codes. C‘est ainsi qu’en 1973, le code UPC (universal product code)
est né. Il compte 13 chiffres indiquant la catégorie de produit, le fabri-
cant et le numéro du produit, le dernier chiffre de la séquence vérifie
l’intégrité du code (checksum).
Le 26 juin 1974, à Troy dans l’Ohio,
un paquet de gomme Wrigley’s est
devenu le premier produit vendu au
détail avec lecteur de codes à barres.
Le code à barres ne comptant que 13 chiffres,
ses limites ont rapidement été atteintes. Le code QR, abréviation de
quick response
, a été inventé au Japon en 1999 et permet avec ses
deux dimensions de contenir beaucoup plus d’informations que la
version précédente, soit environ 500 mots. Il peut être utilisé pour
composer un numéro de téléphone, atteindre un site web, identifier
un lieu sur une carte, faire un paiement direct, etc.
On bien peut se demander à quoi ressembleront les codes du futur...
François Guay, pgca
spécialiste en approvisionnement
C
hronique
no
41
les codes à barres
François Guay est diplômé en administra-
tion de l’UQAC, il détient un titre profes-
sionnel en gestion de la chaîne d’approvi-
sionnement, plusieurs années d’expérience
sur le terrain ainsi que de la formation
dans des domaines connexes tels : la ges-
tion de projet, les opérations manufactu-
rières (MRP), la logistique, la qualité et la
gestion lean (modèle Toyota).
L’édifice de «La Maison Laflamme» sur la
rue Racine à Chicoutimi.
(Photo: Courtoisie)
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