INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
JUIN 2014 •
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TRANSPORT
Fericar, une entreprise aux épaules solides
CHAMBORD- Une PME de Chambord
peut se vanter d’avoir survécu à la
crise forestière majeure qui a sévi
en 2008. Spécialisée dans la concep-
tion et la fabrication de remorques
et de semi-remorques, Fericar em-
ploie entre 50 et 60 personnes. Après
avoir balancé ses pieds au bord d’un
gouffre, l’entreprise tire bien son
épingle du jeu. « Nous avons pris des
risques et nous avons bien fait», a
débuté Sabin Jean, directeur général
de la florissante compagnie.
Fericar a été fondé il y a 30 ans par
le père de Sabin, Fernand Jean, Ri-
chard Tremblay et Carlo Morichelli.
Les syllabes correspondent aux trois
prénoms de ces amis. Ils ont pensé
à cette entreprise pour répondre aux
besoins particuliers des clients qui
proviennent de divers secteurs d’ac-
tivités. Pour ce faire, des remorques
et des semi-remorques sont conçues
sur mesure et selon la réglementation
québécoise. Pour accompagner leurs
clients, des employés offrent l’ana-
lyse, l’accompagnement et le conseil
en matière d’équipement de transport.
Aussi, et c’est un souci important de
l’entreprise, un soutien technique est
offert du début à la fin du processus
d’affaire.
Innover, toujours innover
En plus de les fabriquer, Fericar répare et
reconstruit des remorques et des semi-re-
morques usagées et accidentées. « Avec
cela, nous offrons une multitude d’options
adaptées au transport. Nous souhaitons
constamment innover et améliorer nos
produits. Nous avons, par exemple, sur-
vécu grâce à la diversification. Comme on
s’est retrouvé devant rien, il a fallu s’ajus-
ter au marché», a confié Sabin Jean qui
a avoué que l’entreprise a été au point
mort pendant au moins douze longs mois
à l’époque des pires moments de la crise.
Pendant l’entrevue, Sabin Jean a hum-
blement raconté que tout n’a pas été
une partie de plaisir pour se relever de
ces mois extrêmement difficiles. « Évi-
demment, nous avons pensé à créer de
nouveaux produits, mais il a fallu se faire
connaître. Aujourd’hui, je peux dire que
ces mois de misère nous ont permis de
grandir », a expliqué le directeur. Tout
récemment, Fericar s’est agrandi pour
un demi-million de dollars. Cette nou-
velle aile de l’entreprise permet de fabri-
quer davantage de petits produits pour
le transport lourd. « En bon québécois,
on dit que ce sont des produits pour les
« vans ». Les prix peuvent varier. C’est
différent pour chaque modèle », a précisé
monsieur Jean.
Et toujours grandir
Même si l’entreprise roule bien, Sabin
Jean rêve d’augmenter ses ventes.
(suite en page 7)
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La période estivale peut être à valeur
ajoutée pour le leader!
La période estivale est évidemment associée aux vacances et aux
voyages. Or, elle pourrait aussi être vue comme un moment propice
à prendre du recul, à faire le bilan ainsi qu’à planifier la rentrée,
plus spécifiquement, le retour au travail dès l’automne. Le dirigeant
pourrait organiser diverses activités, seul ou avec son équipe, ayant pour but de réfléchir à l’ave-
nir de l’entreprise. En effet, ces moments de réflexion pourraient amener le dirigeant à cerner les
tendances, les menaces ou les opportunités du marché, de l’industrie ou du contexte. Dans le
même sens, le dirigeant pourrait réfléchir à son équipe, à sa relève, aux postes critiques et aux
besoins de développement de celle-ci. Enfin, la réflexion du dirigeant pourrait aussi porter sur les
changements à faire dans son entreprise. L’identification des enjeux et obstacles pour la mise
en œuvre de ces changements ainsi que les stratégies d’adhésion pourraient être également
définies. Comme vous le constatez, les sujets présentés ci-haut sont des thèmes stratégiques,
souvent difficiles à approfondir dans les périodes courantes consacrées généralement aux opé-
rations et aux urgences. Le dirigeant doit donc profiter de la période estivale pour traiter des
sujets à valeur ajoutée étant donné qu’il n’a pas le temps de réfléchir de manière posée durant
le reste de l’année.
Comment arriver à profiter de l’été comme leader?
Il est important d’inscrire formellement ces activités de réflexion dans l’agenda. Le dirigeant doit
accorder un temps précis à ces précieux moments qui serviront à l’avenir de son entreprise.
Pourquoi ne pas réserver un avant-midi par semaine à son agenda?
De plus, le dirigeant doit participer à des activités qui lui permettront de prendre le recul néces-
saire à sa pensée stratégique. Ces activités peuvent être liées au secteur d’activités de l’entre-
prise ou à tout autre domaine. En fait, l’idée principale est de se détacher des activités courantes
de l’entreprise afin de faire jaillir la vision globale. Et si l’été pouvait amener le dirigeant à voir la
forêt plutôt qu’un arbre en particulier?
Voici quelques idées d’activités à valeur ajoutée pour nourrir la réflexion du dirigeant :
Bloc-notes à la pêche, déjeuner de réflexion, réunion à l’extérieur, consolidation d’équipe, visites
d’autres entreprises, lectures sur des sujets divers, etc.
Et vous, comment profiterez-vous de la période estivale?
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Carl Girard, acheteur, Jimmy Robertson, vendeur, Sabin Jean, copropriétaire et directeur géné-
ral, Sylvain Ouellet, contremaître, Pascal Bélanger, contremaître réparation, Mathieu Bouchard,
dessinateur, Michel Boily, contremaître production, Carl Bélanger, ingénieur, Daniel Jean,
copropriétaire et responsable du département des pièces, Marie-Ève Laroche, technicienne
administrative, Julie Laroche, contrôleur et Cynthia Gauthier, dessinatrice.
(Photo: Chantale Potvin)
par Chantale Potvin
