Auteur

Frédérica Fortin-Foster

SAGUENAY – Cinq nouveaux visages s’ajoutent à l’identité de la firme de consultation STI Maintenance. Le départ de quatre actionnaires sur sept laisse la place à de nouveaux atouts autour de la table de décision.

L’annonce officielle a été faite hier soir aux 80 employés de la boîte. Dominique Privé, président et directeur général de STI Maintenance depuis quelques années est heureux de ce vent de changement et à bon espoir pour la suite. « Nous sommes tous complémentaires, nous avons des expertises différentes et c’est pourquoi, nous sommes une grosse équipe à la tête. Nous voulons assurer la pérennité de l’entreprise et nous sommes certains que les prochaines années seront fructueuses », explique-t-il.

Prôner la coopération

STI Maintenance partage la même mission et les mêmes valeurs depuis plus de 30 ans. La coopération, l’honnêteté, l’intégrité, le respect et l’innovation sont mis de l’avant au sein de l’entreprise. « Nous ne prenons aucune décision sans nous consulter. Nous travaillons en équipe et c’est ce qui fait notre force. Les clients peuvent trouver des solutions à plusieurs de leurs enjeux chez nous et cela est une force peu commune. Nous avons de plus en plus de projets et de contrats d’envergures, notre visibilité et notre notoriété deviennent donc nettement plus grandes », mentionne Mario Bergeron, nouvellement actionnaire et directeur Services Conseil.

« C’est tellement une belle entreprise. Je m’étais toujours dit que je ne retournerais pas en affaire, mais le milieu, l’équipe, l’ambiance de travail m’a convaincu. Nous faisons de beaux projets avec des clients "trippants" », ajoute Éric Trudel, nouvellement actionnaire et directeur pratique Maximo.

À venir

La nouvelle équipe souhaite continuer de se développer en région comme ailleurs. La pénurie de main-d’œuvre ne freinera pas la firme de consultation d’Arvida qui souhaite augmenter ses employés. Les travailleurs étrangers semblent être la solution.

« On aimerait beaucoup se rendre à près de 110 employés, mais nous sommes conscient de l’enjeu de main-d’œuvre. À la fin de la journée, nous vendons des services donc plus on est une grosse équipe, plus nous avons la capacité de répondre à la demande », illustre M. Privé.

« Nous avons des solutions pour faire face au manque d’employés. Chez nous, c’est près de 25 % qui sont des travailleurs étrangers. À titre d’exemple, une Tunisienne qui vient d’être engagée travaille de là-bas en même temps de débuter le processus d’immigration. À son arrivée, elle est formée, elle connaît l’entreprise, sa transition est donc facilitée », renchérit-il.

En plus des travailleurs étrangers, le télétravail est une solution considérable au manque de main-d’œuvre, car les employés peuvent réaliser leurs tâches à n’importe quel endroit.

« Le télétravail n’est pas nouveau de la pandémie. Beaucoup de nos employés sont à distances et c’est un avantage chez nous. Aujourd’hui, nous devons aller au-delà des diplômes. Nous voulons aller chercher des gens qui ont de l’intérêt à apprendre et à s’investir », conclut Annie Bouchard, nouvellement actionnaire et Conseillère stratégique.

Commentaires