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Jonathan Thibeault

La députée de Chicoutimi, Mireille Jean croit que la reprise de compagnie est essentielle pour assurer la survie de petites et moyennes entreprises au Québec. L’élue représentait d’ailleurs le chef du Parti Québécois lors du sommet international du repreneuriat qui se déroulait hier (19 mai NDLR) à Montréal.

Selon des données du Réseau M, en 2015, 21,2% des entrepreneurs québécois ont fait le choix de reprendre ou d’acheter une société déjà existante. Mireille Jean rappelle qu’il existe plusieurs avantages de faire l'acquisition d’une compagnie déjà en activité. «Malheureusement, le repreneuriat est peu connu et donc peu de personnes voient la reprise comme étant un choix de carrière intéressant. Les entreprises à reprendre possèdent déjà une réputation et une clientèle bien établies et c’est ce qui devient attrayant.»

Le sommet international du repreneuriat réunissant différents acteurs internationaux. Panels de discussion et ateliers étaient au programme. Madame Jean aurait particulièrement apprécié la présence du Président du Comité de Direction de la Société wallonne de financement et de garantie des petites et moyennes entreprises (SOWALFIN). «Nous pourrions certainement nous inspirer de sa vision du repreneuriat et appliquer ces principes au Québec pour ainsi favoriser un sain transfert d’actifs», pense la députée, qui est cofondatrice de TRIONIQ, une entreprise spécialisée dans la haute technologie.

La députée qui est aussi porte-parole de l’opposition officielle en matière d’innovation, productivité et exportation souligne que de nombreux acteurs économiques ferment leurs portes par manque de relève. «J’ai toujours encouragé la création de nouvelles PME, mais trop souvent, nous oublions que les entreprises en santé manquent cruellement de relève, ce qui cause la perte d’acteurs économiques importants dans nos régions.»

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