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Jonathan Thibeault

ALMA – Dans le but de faire la promotion des résidences de petit format, le Mouvement québécois des minimaisons sera fondé d’ici la fin du mois de janvier. Les représentants du fabricant régional, Vivre en MINI, tentera de se faire élire à l’un des postes du conseil d’administration de l’organisation.

En entrevue pour Informe Affaires, la vice-présidente de Vivre en MINI, Nadia Bouchard, précise que ce regroupement provincial permettra d’établir des normes pour que la construction de ce type d’habitation soit uniforme partout et conforme au code du bâtiment. « Notre but est de démontrer que nous, les promoteurs de mini-bâtiments, sommes loin d’être des marginaux. De plus, ça nous permettrait d’être plus forts pour défendre nos idées », mentionne la technicienne en aménagement du territoire et urbanisme.

Selon Mme Bouchard, la création d’une association permettra par la même occasion de prouver le sérieux des entreprises impliquées dans le mouvement des maisons de taille réduite. « Les normes que nous pourrons établir peuvent notamment être liées à l’emplacement de ces infrastructures. Par exemple, elles ne pourraient pas être aménagées près d’une résidence de 500 000 $. En gros, nous voulons prouver aux villes que nos démarches sont sérieuses », ajoute-t-elle, précisant que le regroupement sera créé le 27 janvier prochain à Sherbrooke.

Premier quartier autorisé à Saint-Nazaire

En juin 2017, grâce à des ajustements réglementaires de la municipalité de Saint-Nazaire, l’entreprise almatoise devenait le fournisseur exclusif de minimaisons au complexe de l’Érablière. « Malgré un engouement plus faible que prévu, nous croyons que Saint-Nazaire a tout pour accueillir des microhabitations sur son territoire. Nous prévoyons également que d’autres municipalités régionales autoriseront la construction de ces maisons au cours des années à venir », a souligné Mme Bouchard. « De plus, nous sommes en train de travailler sur un projet de villégiature que nous annoncerons d’ici février. », laisse savoir la vice-présidente, qui précise du même souffle que de nombreuses municipalités d’un peu partout en province l’ont contacté dans les dernières semaines pour des développements de type touristique.

Plus qu’une mode

La microhabitation est loin d’être une mode d’après les propos du président de Vivre en MINI, Benoît Tremblay. « C’est un nouveau marché qui connaît une réelle progression. Les minis sont notamment destinés aux gens soucieux de faire une différence. L’environnement étant au cœur de l’actualité, les mini-maisons s’adressent aux écologistes, aux retraités désirant avoir une résidence plus petite répondant à leurs besoins, aux gens voulant accéder à la villégiature à un coût moindre, aux jeunes couples souhaitant acquérir une propriété et aux professionnels appelés à se déplacer pour différents contrats, aux locataires désirant accéder à la propriété », rajoutant que ce mode de vie diminue l’étalement urbain.

Habitables à l’année, les demeures de petit format, fabriqués par l’entreprise d’Alma sont construites selon les normes du Code national du bâtiment. La compagnie proposera, à moyen terme, six modèles différents. Pour le moment, le constructeur en commercialise trois.

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