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Frédérica Fortin-Foster

SAGUENAY ­– La région accueille un nouveau sport nautique : le surf motorisé. Charles L’Espérance et Gabrielle Girard ont lancé en début d’été l’entreprise Propulsion surf afin de faire découvrir aux saguenéens ce loisir mélangeant la motomarine et le surf.

Les planches peuvent aller jusqu’à 60 km/h grâce au moteur intérieur. Le fonctionnement est le même que sur une motomarine : l’eau entre et ressort à l’arrière, ce pour quoi la machine est très rapide.

« C’est très rare les gens qui vont décider d’investir dans un surf motorisé parce que c’est le même coût qu’une motomarine, mais tu peux seulement en faire individuellement. Pour une famille, c’est donc beaucoup plus pratique et rentable d’avoir une motomarine dans la plupart des cas », mentionne Charles L’Espérance, copropriétaire de Propulsion surf.

Les planches sont fabriquées en République tchèque et tous les employés travaillent sur chacune d’elles, c’est donc près de 1100 planches qui sont créées par année. Considérant le peu d’offre, c’est très cher et très long à recevoir, selon M. L’Espérance.

Tenter l’expérience

Propulsion surf offre des excursions la fin de semaine sur le lac Kénogami afin de faire connaître ce sport aux saguenéens. Les propriétaires vont chercher les clients au quai de Laterrière pour se rendre dans un petit coin du lac plus tranquille afin de débuter l'activité et d'expliquer les instructions.

« C’est une excursion que nous offrons et non une location parce que les gens ne seraient pas en mesure d’en faire seuls. J’ai ma planche et le client à sa planche en plus d’avoir des casques avec des microphones. Ça nous permet de bien accompagner le client dans ses essais et de donner de meilleurs exemples. »

« Ce n’est pas très long avant d'être confortable sur la machine. La plupart sont aisément capables, mais si ce n’est pas le cas nous pouvons tout de même installer une surface gonflable entourant le surf et qui va permettre à la personne de pouvoir être stable sans problème », ajoute le copropriétaire de l’entreprise.

Un premier été, mais certainement pas le dernier !

La température n’a pas été en faveur des propriétaires pour leur première année, mais ils souhaitent tout de même continuer leurs services les saisons estivales à venir.

« On constate que les gens sont curieux et ont de l’intérêt de découvrir ce loisir. L’an passé certaines personnes nous suivaient sur le lac pour savoir ce qu’on faisait, avec quoi et comment ça fonctionne ? C’est à ce moment que nous avons décidé de nous lancer afin de faire découvrir ce sport en région. Dès l’année prochaine, on souhaiterait faire des sorties expresses et se déplacer dans les campings du Québec », souligne Charles L’Espérance.

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