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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – Nouveau propriétaire de Solu-Cell, spécialisée dans la réparation de cellulaires, Douglas Vinicio Faria Da Silva mise sur une image renouvelée et l’installation de l’entreprise dans un local de Place Centre-Ville, à Jonquière. Cette transformation a nécessité des investissements de plus de 30 000 $.

En entrevue avec Informe Affaires, M. Silva explique qu’il s’est associé à un ami saguenéen, qui préfère rester dans l’ombre, pour acquérir Solu-Cell il y a trois mois. « J’ai déjà 10 ans d’expérience là-dedans. Je suis bien équipé pour faire les réparations de tous types sur les cellulaires », indique celui qui possède aussi deux entreprises dans le domaine au Brésil.

Alors que l’ancien propriétaire opérait depuis sa maison, Douglas Silva a décidé d’ouvrir une boutique. « Je pense que ça prend une place accessible pour tout le monde, pour avoir plus de visibilité pour les gens qui ne nous connaissent pas encore », affirme-t-il.

En plus de l’atelier de réparation, la boutique comprend des accessoires pour les cellulaires comme les étuis, les vitres de protection, les chargeurs, les supports pour la voiture, etc.

Image renouvelée

Douglas Silva a également choisi de revamper l’image de l’entreprise. Solu-Cell possède désormais un nouveau logo et un nouveau site Web qui reflètent mieux les nouveaux services offerts à la boutique.

Pour l’instant, le propriétaire travaille seul, le temps de démarrer, mais il souhaite éventuellement s’adjoindre des employés. « On va voir comment ça va fonctionner. Je suis déjà content pour la première semaine », précise-t-il.

Réparer ou acheter?

Arrivé du Brésil il y a sept mois, Douglas Silva explique que le pouvoir d’achat moindre dans ce pays amène beaucoup de gens à se tourner vers la réparation, ce qui fait qu’il y a plus d’entreprises qui travaillent dans ce domaine et apporte une expertise différente. « Au Canada, les gens connaissent moins ça. Il y a beaucoup de réparations qui peuvent être faites, mais les gens ont un pouvoir d’achat plus grand. Là-bas, on est forcé de réparer plutôt que d’acheter », souligne-t-il.

Il est toutefois souvent très rentable de réparer un téléphone cellulaire. Le propriétaire de Solu-Cell donne l’exemple d’un iPhone 7, qui vaut encore 500 $. Si la puce électronique saute, il en coûte en fait seulement 100 $ pour le réparer. « L’iPhone 6 vaut encore 350 $. Changer la vitre, ça coûte 80 $. La personne ne va rien perdre, ses contacts, etc. Elle va sauver du temps et n’aura pas besoin de tout reconfigurer », illustre encore M. Silva.

Même les entreprises qui fournissent des téléphones à leurs employés peuvent trouver leur compte dans la réparation. Le propriétaire de Solu-Cell se dit d’ailleurs ouvert à travailler avec ce genre de clientèle dans le futur, s’il y a des besoins.

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