SAGUENAY – Quatre amis, tous passionnés par le jeu de société Magic : The Gathering, ont décidé en mars dernier d’ouvrir la boutique MagiCarte dans le Carré Davis à Jonquière. Leur but est de stimuler la compétitivité locale et de fournir un espace de choix pour les joueurs. David Villeneuve, François Villeneuve, Thomas Pellerin et Émile Lamothe sont les cerveaux derrière cette initiative.

« Nous avons réalisé qu’il n’y avait pas de lieu dans la région pour pousser davantage le niveau de compétition du jeu. En tant que joueurs de longue date, nous voulions offrir aux passionnés la possibilité de se surpasser et de se défier mutuellement. Mentionnons que les nouveaux joueurs voulant se lancer sont également les bienvenus », déclare David Villeneuve, copropriétaire de l’entreprise MagiCarte.

Centré sur la compétition

Selon un journal britannique, en l’espace de 30 ans, Magic : The Gathering est devenu un phénomène mondial rassemblant désormais plus de 40 millions de joueurs à travers le monde.

« Actuellement, notre objectif est de mettre l’accent sur la compétition et d’aller chercher un standard de jeu plus élevé. Nous envisageons éventuellement d’agrandir nos locaux si la rentabilité le permet, mais pour l’instant, notre priorité est de fournir un excellent service et une ambiance accueillante pour nos clients », ajoute M. Villeneuve.

Les gestionnaires de MagiCarte opéraient déjà une boutique en ligne depuis environ huit mois et ont décidé d’étendre leur offre en ouvrant un magasin physique pour les clients qui souhaitent venir jouer, participer à des événements ou acheter leur matériel. L’entreprise est ouverte en soirée et le week-end, et organise entre deux et trois événements par semaine pouvant accueillir jusqu’à 16 joueurs.

« Notre inventaire se compose principalement de cartes que nous avons collectionnées au fil des ans. Cela nous permet de réduire nos coûts et de faciliter la redistribution entre les joueurs. Les gens peuvent venir vendre leurs anciennes cartes ou acheter des cartes scellées ou en vrac », renchérit-il.