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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – La relève du célèbre cassoulet du chef Daniel Pachon sera finalement assurée, après la fermeture de l’Auberge Villa Pachon de Jonquière l’an dernier. François Thibeault d’Ail du Moulin et David Rousseau du Bistro D continueront de faire vivre ce met particulier.

Les deux hommes d’affaires s’associent afin de créer une nouvelle entité, Cassoulet Pachon, afin d’assurer la mise en marché du cassoulet. C’est le chef Pachon, grand maître cassoulet de Carcassonne, qui poursuivra la cuisson du met dans les cuisines du Bistro D. Il sera assisté de MM. Thibeault et Rousseau, à qui il transmettra ses connaissances progressivement.

« Je voulais que le cassoulet perdure et je n’avais pas de relève. M. Thibeault a entendu une entrevue que j’ai donnée quand l’Auberge a fermé et il m’a téléphoné. Nous nous sommes rencontrés et avons discuté, puis nous avons trouvé notre partenaire. […] Même lorsqu’ils seront formés et capables, je viendrai régulièrement goûter le cassoulet, et s’il n’est pas à mon goût, ils vont le savoir! Vous pouvez être sûrs que le suivi sera là », affirme Daniel Pachon.

Nouvelle formule

Le cassoulet sera proposé à la population sous une nouvelle formule. Il ne sera pas toujours au menu du Bistro D. Des événements cassoulet seront plutôt organisés à différents moments. Toutefois, les personnes qui le désirent pourront se rendre au restaurant ou sur le site Web de Cassoulet Pachon pour en commander. Le met sera aussi proposé pour des événements corporatifs.

« Nous prévoyons aussi organiser des activités éphémères dans d’autres régions. Par exemple, les gens pourraient commander en ligne et récupérer leur plat dans un point de vente éphémère », explique François Thibeault. Les entrepreneurs souhaitent aussi rendre disponible, de temps en temps, un plat signature du chef Pachon.

Le lancement de Cassoulet Pachon entraîne la création d’un nouvel emploi à temps plein. Par la suite, deux ou trois autres devraient s’ajouter afin d’assurer les tâches connexes, comme le suivi des commandes, la mise en marché, etc.

Le projet nécessitera une adaptation de la cuisine du Bistro D, mais pas d’investissement majeur. « Nous commençons progressivement. Si la demande devient trop forte, nous envisagerons de relocaliser la production », conclut M. Thibeault.

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